Huit astuces pour réussir la pose de son papier-peint


Soigner le support.- Encadrant technique dans la vie professionnelle, Michel Bailleul répète sans cesse qu’il n’y a point de belle tapisserie sans bon support. On l’aura compris, pas question de superposer les couches de tapisserie. Utilisez une décolleuse ou, à défaut, une éponge humide. Si le mur est déjà peint, il convient de le poncer avec du papier de verre, surtout s’il s’agit de peinture glycéro. Cette étape est incontournable sous peine de voir ensuite les lés (bandes de papier-peint) se décoller. Une fois le mur poncé, il convient de le rincer avec une éponge humide.

Préparer son chantier.- N’hésitez pas à sortir les meubles, à démonter les prises électriques, radiateurs et autres barres de rideaux. Le temps ainsi perdu sera ensuite vite rattrapé. Profitez-en pour boucher les trous avec du plâtre si besoin.

Calculer au plus juste.- Gouverner, c’est prévoir. Tapisser aussi ! Si la fibre de verre se calcule en mètres carrés, la tapisserie se compte en rouleaux. Quand la hauteur des murs est inférieure à 2,50 m, on peut tabler sur quatre lés par rouleau. Mais faites attention aux raccords de certains papiers-peints. La marge supplémentaire à prévoir figure sur l’emballage (le chiffre encadré par une double-flèche, en centimètres).
N’hésitez pas à ajouter à votre commande un, voire deux rouleaux. Et demandez au vendeur s’il accepte le retour des rouleaux non consommés.

Choisir sa colle.- Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de colle universelle en la matière. Préférez une colle forte pour les papiers épais (vinyle, etc.) et une colle légère pour les papiers fins. Les conseils du vendeur sont à prendre au sérieux.

Démarrer d’aplomb.- L’idéal est de se munir d’un fil à plomb, dont la ficelle est préalablement aspergée de poudre bleue à tracer. Placez le fil à plomb à 20 cm du mur le plus proche de la fenêtre et tirez sur le fil. Le trait vertical vous servira de premier repère. Vérifier l’aplomb après chaque rouleau utilisé.

Découper les lés. - Prévoir systématiquement une marge supplémentaire de 5 cm. Une fois le papier-peint correctement placé, on marque l’angle à l’aide d’un maroufleur (règle plate) et on coupe le lé avec une paire de grands ciseaux parfaitement aiguisés. Si le papier est fin, mieux vaut attendre le lendemain pour effectuer l’opération, avec un cutter cette fois. Prévoir des lames de rechange.

Encoller le lé. - Utilisez un gros pinceau pour répartir la colle de manière homogène sur l’ensemble du lé. On évitera ainsi les soufflettes. Patientez quelques minutes afin que le papier soit détrempé. L’idéal consiste à replier la bande sur elle-même, bord à bord. Encoller le mur permet aussi de placer plus facilement le papier-peint en le faisant glisser. Utilisez une brosse à tapisser pour appliquer le papier sur le mur.

Rencoller la fibre de verre.- Pour ce type de revêtement, il est utile de rencoller la fibre une fois posée. On limitera les couches de peinture et le résultat final sera plus joli

Poser un parquet flottant : bien démarrer puis enchaîner


Un peu plus de 4 E avec une couche d’usure de 4 mm, jusqu’à 60 E et plus pour des épaisseurs de 14 mm. Dans la jungle du parquet flottant, première constatation : il y en a pour tous les goûts (en hêtre, pin, chêne, en couleur…) et pour tous les prix. Avant de se ruer sur le meilleur prix, on prendra toutefois la peine de regarder les étiquettes et d’étudier l’application du parquet. On ne pose pas le même dans une chambre d’enfant, dans un salon et encore moins dans une salle de bains.

Votre choix étant fait, passons à la pose. Accessible à tout bricoleur même débutant à la condition qu’il prenne le temps de bien préparer le sol.
S’assurer qu’il est bien plat (retirer toutes les traces de colle si vous aviez auparavant une moquette), aspirer les poussières. Déroulez une sous-couche (elle se présente en rouleau) sur tout votre support en prenant soin de bien la tendre et de la faire déborder d’une dizaine de centimètres sur les murs.
Cela pour éviter d’éventuelles remontées d’humidité (quelques euros le m²). Pour une isolation sonore, des plaques existantes si tant est que le modèle choisi n’en soit pas déjà pourvu. Si vous le pouvez, retirer les plinthes au bas des murs.
Pour poser votre parquet, vous avez besoin de cales de bois ou de PVC de 8 mm d’épaisseur ainsi qu’un tire-lame (l’ensemble à environ 15 E ), un maillet en caoutchouc, un mètre, une équerre à 90° ainsi qu’une scie égoïne. On peut utiliser une scie sauteuse mais attention à bien choisir la lame pour ne pas faire trop d’éclats.
La bonne pose de votre parquet dépend d’un bon démarrage. Prenez le temps de bien positionner la première lame. Bien droite et surtout en ayant placé les cales contre le mur. Celles-ci sont à disposer à la fin de chaque lame pour garder un espace avec le mur pour permettre au parquet de « bouger » car rappelons qu’il n’est ni collé ni cloué. Cela évitera qu’il gonfle au milieu de la pièce. Enchaînez ensuite la pose : continuez à la suite de votre première lame sur la même ligne. Réutilisez la chute pour redémarrer une rangée et ainsi de suite. Pour la dernière, utilisez le tire-lame. Pensez toujours à garder un espace (8 mm) en plaçant vos cales. Une fois la pose terminée, retirez les cales, replacez vos plinthes ou posez-en d’autres (botte de cinq plinthes de 2,20 m en mélanine à 9,90 E). Si vous avez coupé un peu court vos lames, posez des quarts de rond au sol contre vos plinthes.
Cela finit bien et permet de rattraper les petites erreurs. Nul n’est parfait !